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La coqueluche a causé la mort de deux bébés de moins de trois mois à Montpellier, C’est ce qu’a annoncé le Professseur Jeziorki Éric, le lundi 17 juin 2024 au média Midi Libre. Ce dernier est le chef du service urgences et post-urgences pédiatriques au CHU de Montpellier. Ces décès s’inscrivent dans un contexte de recrudescence significative de cette maladie.

Nous soulignons d’ailleurs que celle-ci est hautement contagieuse. Cette maladie provient de la bactérie Bordetella pertussis. Les autorités médicales s’inquiètent de cette hausse alarmante des cas de coqueluche. Cela appelle à renforcer les mesures de prévention. Particulièrement, la vaccination des femmes enceintes, pour protéger les nourrissons particulièrement vulnérables dès la naissance.

PDF vaccination femmes enceintes contre la coqueluche

Coqueluche : gare à la hausse subite de cette maladie infantile

Qu’est-ce que la coqueluche ?

La coqueluche est une infection bactérienne très contagieuse. Cette maladie est causée par la Bordetella pertussis. C’est une pathologie qui affecte principalement les voies respiratoires. La coqueluche se caractérise par de violentes quintes de toux. Ces quintes peuvent aussi bien souvent être suivies d’un bruit aigu ressemblant à un « chant de coq » lors de l’inspiration. C’est d’ailleurs en raison de cela que la coqueluche tient son nom.

Cette maladie touche toutes les tranches d’âge, mais elle est particulièrement dangereuse pour les nourrissons. Ces derniers peuvent présenter des complications graves. C’est le cas avec des infections pulmonaires, des convulsions ou même des arrêts respiratoires. Nous rappelons que la transmission de la coqueluche se fait par les gouttelettes en suspension dans l’air. Celles-ci sont émises lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue.

Les premiers symptômes ressemblent à ceux d’un simple rhume, avec de la fièvre et un écoulement nasal, mais la toux s’intensifie rapidement en spasmes violents. Chez les bébés, la coqueluche peut provoquer des apnées, rendant la maladie particulièrement préoccupante. La prévention passe par la vaccination, recommandée dès la petite enfance et pour les femmes enceintes afin de protéger le nouveau-né.

Le traitement, à base d’antibiotiques, vise à réduire la contagiosité et les symptômes dont sont atteints les nourrissons. Malgré les avancées médicales, la coqueluche reste une menace lorsque les taux de vaccination diminuent ou que l’immunité s’affaiblit avec le temps. Il est important de bien vacciner les touts-petits et de se faire vacciner quand on est enceinte. Vous contribuez à réduire les risques de la contracter ou de la faire contracter à votre enfant.

Vidéo sur la coqueluche

Que sait-on sur le décès des nourrissons qui est survenu à Montpellier ?

Les évènements qui se sont produits à Montpellier dans l’Hérault ne sont pas des faits isolés ! Mais qu’est-il arrivé ? Dans tous les cas, le CHU donne l’alerte ! « Ce sont des formes sévères de la maladie qui peuvent affecter le très jeune enfant. Ils sont souvent peu protégés, car le premier vaccin est à l’âge de deux mois, et le rappel à quatre mois« , comme s’exprime le professeur Jeziorki, responsable du service des urgences et post-urgences pédiatriques au Centre Hospitalier Universitaire CHU de la ville de Montpellier.

Le CNR (centre national de référence) s’exprime également sur le sujet : « On s’attendait à une recrudescence de cette maladie cyclique, qui a un pic tous les trois à cinq ans, sachant que le dernier pic datait de 2018. La période Covid a retardé la reprise, là cela revient vraiment en force« . Le médecin souligne l’importance cruciale de la vaccination durant la grossesse pour prévenir ces situations tragiques.

En se faisant vacciner, les femmes enceintes transmettent des anticorps protecteurs à leur bébé, réduisant ainsi le risque de coqueluche chez le nouveau-né, une population particulièrement vulnérable à cette maladie. Cette prévention est essentielle pour éviter les complications graves, voire mortelles. Car les nourrissons ne peuvent être vaccinés qu’à partir de deux mois. Le rappel de la vaccination vise donc à protéger efficacement les plus jeunes contre les formes sévères de la coqueluche.

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Hôpital de Nice dans les Alpes-Maritimes : un drame qui s’est déjà produit avec un nourrisson

En avril, quatre nourrissons de moins de trois mois ont été admis à l’hôpital de Nice, en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, en raison de la coqueluche. Malheureusement, l’un d’entre eux ne survivra pas. Au cours du premier trimestre de l’année, Santé publique France identifie également une quinzaine de foyers épidémiques à travers le pays. Ce qui indique une recrudescence inquiétante de cette maladie infectieuse, de plus en plus présente dans l’hexagone.

En Europe, d’autres pays sont également touchés par des épidémies de coqueluche d’ampleur significative. Parmi eux, la Croatie, le Danemark, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne ont signalé des cas nombreux. Ceci suggère que la maladie se propage à une échelle plus large. Selon le dernier rapport de Santé publique France, il est possible que cette épidémie continue de s’intensifier dans les prochains mois. Cela augmente le risque pour les populations vulnérables. Notamment les nourrissons, qui sont particulièrement exposés à ses complications graves.

La propagation de la coqueluche en France et en Europe appelle donc à une vigilance accrue. En particulier en ce qui concerne la prévention par la vaccination. Les autorités sanitaires rappellent l’importance de vacciner les enfants. C’est aussi le cas pour les adultes et les femmes enceintes. Le but étant de protéger indirectement les bébés qui, eux, ne peuvent être vaccinés que plus tard. Ces mesures sont prévues afin de limiter les transmissions et à prévenir de nouveaux cas graves ou mortels.

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Gare à l’erreur ou la faute médicale !

Qu’est-ce qu’une erreur ou une faute médicale ?

« Errare humanum est, perseverare diabolicum« , soit « L’erreur est humaine, persévérer est diabolique« .

En théorie, une erreur médicale est un incident non intentionnel survenu au cours des soins médicaux, qui entraîne ou pourrait entraîner un dommage pour le patient. Elle peut résulter d’une faute, d’une négligence ou simplement d’un aléa technique ou humain, et peut concerner différentes étapes de la prise en charge du patient (diagnostic, traitement, chirurgie, prescription, suivi, etc.).

En pratique, il en est tout autrement ! La jurisprudence différencie la faute médicale, lorsque le professionnel de santé ne respecte pas les règles de l’art, de l’erreur médicale, qui découle de l’incertitude inhérente à la pratique médicale. Cette distinction est cruciale pour établir les conditions d’indemnisation. En effet, cela permet de déterminer si le dommage subi résulte d’un manquement du soignant ou simplement des limites de la médecine. Elle guide ainsi l’évaluation des responsabilités et des droits des patients en matière de réparation des préjudices.

Aussi, l’erreur ou la faute médicale peut ou non engager la responsabilité du professionnel de santé ou de l’établissement médical. Cela conformément à la jurisprudence Mercier de 1936, qui établit l’obligation de soins selon les règles de l’art et à la loi Kouchner de 2002. Ce qui renforce les droits des patients et prévoit l’indemnisation des préjudices en cas de faute médicale. Ces textes encadrent les responsabilités des soignants. Ils garantissent aux patients des recours en cas de manquements ou de préjudices subis durant les soins prodigués.

Que faire dans le cadre d’une erreur ou d’une faute médicale lors du décès de son enfant suite à la contraction de la coqueluche ?

En cas de décès de son enfant suite à une erreur ou une faute médicale liée à la contraction de la coqueluche, plusieurs démarches s’imposent :

Recueillir des preuves médicales : obtenez l’ensemble des documents médicaux (dossiers, rapports d’hospitalisation, prescriptions) liés à la prise en charge de votre enfant. Ces éléments seront essentiels pour prouver l’existence d’une faute ou d’une négligence.

Consulter un avocat spécialisé en droit médical : un avocat expert pourra évaluer les preuves, identifier les fautes potentielles et vous accompagner dans les démarches judiciaires, telles que le dépôt d’une plainte ou la saisine de la commission de conciliation et d’indemnisation (CCI) des accidents médicaux.

Faire appel à un expert médical indépendant : ce spécialiste analysera le dossier médical pour déterminer si les soins prodigués respectaient les règles de l’art.

Déposer une réclamation auprès de l’établissement de santé : vous pouvez également signaler l’incident à la direction de l’hôpital ou de la clinique afin de déclencher une enquête interne.

Entamer une procédure judiciaire ou administrative : en cas de faute avérée, il est possible d’engager une action en justice pour obtenir réparation ou une indemnisation.

Ces démarches visent à établir les responsabilités et à garantir vos droits !

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