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Féminicide Montpellier ! Le 20 février 2024, Marie-Pierre, 66 ans, est assassiné par son ex-mari Jacques, 72 ans. Tout d’abord, ce dernier l’attend devant le tribunal, où ils sont convoqués pour une procédure civile de liquidation des biens. Puis il abat son ex-femme, ensuite il se suicide. De toute évidence, la thèse de la préméditation est de mise ! Le couple était divorcé depuis 2016. Explications avec l’agence Jurydia sur ce type de faits de plus en plus nombreux en France.
« Les femmes cherchent l’homme de leur vie, mais parfois il ressemble à l’homme de leur mort, c’est le même, parfois. »
Le tribunal judiciaire de Montpellier – vue par satellite
Féminicide Montpellier : un de plus en France !
Divorcé depuis des années et résidant à Castelnau-le-Lez, il décide d’abattre son ex-épouse et se suicide à son tour !
Ce n’est plus un simple assassinat. Cela se nomme un féminicide !
Non plus hommage, mais « femmage » à cette énième victime abattu au tribunal judiciaire de Montpellier.
En 2023, 94 féminicides ont été commis en France… Combien sera t-elle Marie-Pierre en 2024 ?
Tribunal judiciaire de Montpellier
Des témoins horrifiés par les faits
Encore sous le choc, le témoin, une femme présente avec sa fille, peine à reprendre ses esprits. Ses mains tremblantes et sa voix entrecoupée révèlent l’horreur de la scène qu’elles viennent de vivre toutes les deux. Visiblement, l’homme aurait attendu calmement avant de sortir son arme et de le retourner contre lui et son ex-femme. « Je me trouvais dans le hall. Il y avait beaucoup de monde avant le démarrage des différentes audiences. J’ai entendu un coup de feu. Je me suis retournée« , voilà ce qu’elle confie.
D’après les témoins présents sur les lieux, le premier coup de feu du retraité de 72 ans part à 14h. Passionné de tir sportif, il ne loupe ni le tir qui sera fatal à sa femme, ni celui qui partira du canon de son arme enfoncé dans sa bouche… Les autorités concluent finalement à un féminicide ! Marie-pierre fait partie des centaines de femmes assassinées en raison de leur sexe, victime de la haine de leur bourreau, tout simplement pour leur appartenance au sexe féminin. En d’autres mots parce que ce sont des femmes !
Un couple de retraité en plein divorce parmi tant d’autres
Le procureur de Montpellier, Fabrice Bélargent, s’exprime : « Ils avaient rendez-vous devant le juge des affaires familiales aux fins de liquidation de leurs intérêts patrimoniaux, à la suite de leur divorce prononcé en 2016 ». « Les intéressés n’étaient pas convoqués devant le tribunal dans le cadre d’une procédure de violence intrafamiliale« , rajoute-t-il. « Il n’y avait pas de procédure en cours pour violence et pas d’ordonnance de protection« , Fabrice Bélargent clore le sujet ainsi. Quant à l’ancien ministre de la justice Eric Dupond-Moretti, suite au féminicide Montpellier, il annonçait cela en 2023 : « 94 féminicides ont été commis en France, contre 118 en 2022« .
Le report des audiences ordinaires renvoyés en raison de l’évènement
Lorsque les coups de feu éclatent dans le tribunal, le public et les professionnels du droit sont alors immédiatement confinés. Il faut souligner sur le fait de la possibilité première d’un attentat terroriste (et non un féminicide Montpellier). Ce qui sème instantanément en conséquence la panique au sein du palais de justice. La situation incertaine provoque des mesures de sécurité strictes pour protéger les personnes présentes et évaluer la gravité des événements.
Ensuite, une fois les éléments isolés concernant le féminicide d’une retraitée convoquée devant le JAF, l’évacuation du public et de tous les hommes de loi est ordonnée. Pour finir, un vaste périmètre de sécurité est mis en place autour du tribunal. En raison de la situation, toutes les audiences prévues ont été reportées. Puis au regard du déroulement des faits, les autorités décident de suspendre temporairement les activités judiciaires dans l’attente de nouvelles consignes.
Féminicide Montpellier : les chiffres
Lutter contre le féminicide
Lutter contre le féminicide nécessite une approche intégrée et soutenue car cela attaque le problème sur plusieurs fronts. D’abord, il est crucial de renforcer les lois et le système judiciaire. Il faut adopter des législations spécifiques. Puis assurer que les ordonnances de protection soient appliquées strictement. La formation des forces de l’ordre et des magistrats pour mieux reconnaître et traiter les violences basées sur le genre est tout aussi essentielle. Ces mesures doivent s’accompagner d’un soutien concret pour les victimes, notamment par la création de refuges sécurisés, d’une assistance psychologique et juridique, ainsi que d’un appui financier pour les femmes en situation de précarité.
Par ailleurs, la prévention joue un rôle clé. L’éducation à l’égalité des genres dès le plus jeune âge est fondamentale pour déconstruire les stéréotypes sexistes et promouvoir des relations non-violentes. Des campagnes de sensibilisation publiques permettent de mobiliser l’opinion. Cela de normalise le signalement des violences, tout en impliquant activement les hommes et les garçons dans la promotion de modèles de masculinité non violents.
L’autonomisation des femmes est également un axe essentiel pour les rendre moins vulnérables aux violences. Cela passe par un meilleur accès à l’éducation et à l’emploi, favorisant ainsi leur indépendance économique, ainsi que par une participation accrue des femmes aux processus de décision politique. De plus, collecter des données précises sur les féminicides et analyser les réponses des institutions permet de mieux comprendre le phénomène, d’identifier les lacunes et de cibler les efforts.
Enfin, la lutte contre le féminicide s’appuie sur la coopération internationale et le soutien aux ONG locales. L’échange de bonnes pratiques et de stratégies efficaces entre pays, ainsi que le financement des associations qui œuvrent sur le terrain, sont essentiels pour renforcer les actions de prévention et de protection. En somme, combattre les féminicides demande un engagement collectif. Mais aussi une volonté politique forte. Ainsi que la mobilisation de toutes les sphères de la société pour transformer durablement les mentalités et les structures qui perpétuent ces violences.
FAQ Féminicide Montpellier
1 – Quels sont les facteurs courants du féminicide ?
Les facteurs incluent la violence domestique, les discriminations de genre, le contrôle excessif par un partenaire intime, les inégalités structurelles, et la culture de la misogynie. Ces éléments peuvent exacerber les risques de violence extrême contre les femmes.
2 – Que fait la loi pour prévenir et sanctionner le féminicide ?
De nombreux pays renforcent les lois contre les violences conjugales et reconnaissent spécifiquement le féminicide comme un crime distinct. Des campagnes de sensibilisation, des services de protection, et des sanctions plus lourdes pour les auteurs de violence sont également mis en place pour lutter contre ce phénomène.
3 – Quelle est la différence entre un homicide et un féminicide ?
L’homicide est un terme général pour désigner le meurtre d’une personne, peu importe son genre. Le féminicide, en revanche, est spécifiquement le meurtre d’une femme en raison de son genre, souvent lié à des dynamiques de pouvoir, de contrôle ou de domination patriarcale.
4 – Pourquoi le terme « féminicide » est-il important pour la société ?
Le terme « féminicide » permet de mettre en lumière la spécificité des meurtres de femmes en raison de leur genre. Il aide à reconnaître que ces crimes ne sont pas des incidents isolés, mais le résultat d’un contexte de violence systémique et de discriminations profondément enracinées. L’usage du terme pousse la société à s’attaquer aux causes sous-jacentes de ces violences et à sensibiliser à l’ampleur du problème.
5 – Comment les médias devraient-ils couvrir les cas de féminicide ?
Les médias jouent un rôle indispensable dans la perception du féminicide. Ils doivent traiter ces affaires avec sensibilité, en évitant de culpabiliser la victime ou de minimiser l’acte en le présentant comme un simple « drame passionnel ». Une couverture responsable implique de mettre en lumière les dynamiques de violence de genre, de donner la parole aux experts, et de sensibiliser le public sur les questions d’égalité des genres et de prévention de la violence.
N’attendez pas, portez plainte !
Féminicide Montpellier : les sites à consulter si vous subissez des violences
www.arretonslesviolences.gouv.fr – Stop aux violences conjugales
www.masecurite.interieur.gouv.fr – Accompagner les victimes de violences conjugales
www.service-public.fr – Les réponses aux interrogations d’une victime de violences conjugales
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Tarif imbattable !
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